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Les victimes de l’Androcur poursuivent l’état afin d’être indemnisées. Ce progestatif, initialement indiqué pour l’hirsutisme, favorise le développement de méningiomes, des tumeurs cérébrales bénignes. Comment avons-nous établi le lien entre méningiome et ce médicament largement prescrit hors AMM ?

Avec

  • Sébastien Froelich Chef du service de neurochirurgie de l’hôpital Lariboisière
  • Alain Weill Médecin spécialiste en santé publique et épidémiologie à l’Assurance maladie, Directeur adjoint d’Epi-Phare

L’Androcur, ce traitement hormonal qui peut provoquer des tumeurs cérébrales, fait l’objet d’une action en justice : les victimes poursuivent l’État et prochainement le laboratoire Bayer pour demander réparation.

Ce progestatif, commercialisé par les laboratoires Bayer depuis 1980, a été prescrit, en France, à des milliers de patients. Utilisé comme moyen de contraception, contre l’acné et l’endométriose et dans le traitement palliatif anti-androgénique des cancers de la prostate, son principe actif, l’acétate de cyprotérone, est aussi connu dans un autre scandale sanitaire : Diane 35. En 2018, il a été prouvé que plus la dose est élevée, plus le risque de développer un ou des méningiomes l’est aussi. Mais depuis quand les autorités de santé ont-elles été averties des risques ?

Ecouter l’interview ici: https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/androcur-4865893

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